L’autre jour, en remontant l’avenue du Parc, j’ai eu l’occasion de contempler à satiété, et même ad nauseam, compte tenu de la vitesse à laquelle on avance sur Parc) les affiches de Thomas Mulcair. Et son sourire! C’est un sourire assez discret mais, peut-être influencée par les récents sondages, je n’ai pu m’empêcher d’y lire aussi une certaine ironie. Les sondages avaient déjà commencé à démontrer l’ascension en quelque sorte « irrésistible » du NPD tandis que la popularité du gouvernement de Charest ne cesse de s’effriter, même s’il est sorti du champ des radars pour quelques temps… Mulcair, pensais-je a bien réussi son coup!
Quelques tours de roues plus loin, une idée, ou un slogan ou – pardonnez mon langage – un flash, m’a traversé l’esprit « Mulcair président! » Vous avez dit bizarre? C’est ce que je me suis dit aussi dans un deuxième mouvement. Il arrive en effet que l’on ne pense pas vraiment ce que l’on pense, que la pensée affleure – éclate – comme une bulle d’air à la surface de l’eau, et c’était le cas ce jour-là. Je sais bien que nous n’avons pas de président, mais… premier ministre peut-être? Certainement pas tout de suite. Il n’est pas le chef de son parti (c’est Jack Layton) et si celui-ci a été durement frappé par la maladie dernièrement, le moins qu’on puisse dire est que cela ne l’a pas totalement abattu. Je n’ai pas non plus de raisons de penser que M. Mulcair tente un putsch contre M. Layton. Du moins pour l’instant. Mais si l’on suit le raisonnement de mon amie Marceline, peut-être un peu plus tard…
Le plus intéressant dans le « raisonnement de Marceline » c’est qu’elle ne me l’a pas présenté après que le NPD ait commencé à monter dans les sondages mais avant. Alors Mulcair? peut-être jamais président ni premier ministre tout de suite mais je le verrais bien chef du NPL… Et lui, où se voit-il? Personne ne lui pose la question ces temps-ci mais il a tout de même indiqué qu’il avait prévu l’ascension du NPD, bref, ça va bien pour lui…
[1] Et en plus, ce n’est pas une réponse aux problèmes d’emploi. Quand M. Ignatieff répond à Mme Paillet qu’elle a peut-être des parents malades, ce qui lui donnerait droit à l’indemnité pour aidant naturels, on a l’impression qu’il ne comprend pas la question. Et quand il parle de bourse d’études à un soldat qui a semble-t-il subi un choc post-traumatique, il se trompe lourdement sur ledit choc et sur les études.
Le premier ministre du Canada manque de député du Québec pour former son cabinet. Il devrait songer à Mulcair comme ministre des affaires étrangères !
RépondreEffacerHahaha! Vous dites ça à cause de ses récentes déclarations sur Ben Laden? Il s'en est excusé et de plus il n'est pas certain qu'il soit pire que certains autres...
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