Je reprends ce blog après un temps d'arrêt indéfini -- mais pas infini comme vous pouvez le constater -- avec un article d'Hélène Philips « The outer limits of the humain brain » (in New Scientist 2676, octobre 2008, pp. 28-33)
Rien de révolutionnaire dans cet article mais un état des lieux assez complet de ce que l'on sait concernant les performances extrêmes du cerveau, celles des scientifiques de renom mais aussi celle des autistes « savants » ..., des polyglottes ... Il est vrai qu'il s'agit d'un article déjà ancien (2008) mais autant que je sache les choses n'ont pas radicalement changé depuis.
Sur la question de l'intelligence d'abord. En admettant que l'on appelle
« intelligence
» les aptitudes (assez variées) mesurées par le QI -- ce qui est contestable mais permet de fixer les choses pour un type au moins d'intelligence --, on s'aperçoit que plusieurs corrélations apparaissent, notamment avec la taille du cerveau et/ou sa densité. Celles-ci sont toutefois trop irrégulières (souvent limitées à un seul sous-groupe comme les femmes -- resp. les hommes -- ou les gauchers -- resp. les droitiers -- en même temps qu'à un type de performance, sans parler du fait qu'elles peuvent être contredites par des cas particuliers éminents (comme celui d'Einstein). L'existence d'une sorte de
« point G » de l'intelligence semble aussi établie dans le sens que cette zone est particulièrement sollicitée pour résoudre les problèmes ardus, mais on ne sait pas très bien ce qui s'y passe... De même pour l'épaisseur l'épaisseur du cortex cérébral, la densité des neurones (que l'on retrouve aussi bien chez les chercheurs émérites que chez certains autistes) etc.
Bref, il existe très certainement des marqueurs physiologiques de l'intelligence dans le cerveau mais ceux-ci sont sans doute complexes et on peut se demander s'il est possibles de les déterminer sans avancer une ou plusieurs théories susceptibles d'expliquer ce qu'est l'intelligence ou au moins comment elle fonctionne.
d'une théorie minimale de ce la seule définition minimalement solide, au moins pour ce qui est de l'intelligence « scolaire » --