Il y a plusieurs choses intéressantes dans cet article.
On savait que la terre avait déjà subi de tels changements, mais l'étude décrite concerne les réactions des populations à ceux-ci la tradition orale (et/ou religieuse) garde la mémoire des changements géographiques. Le déluge est-il une illustration? On peut se le demander... (Coïncidence, je viens de lire dans un livre de Makine, La femme qui attendait, que ce sont également des changements climatiques – quoique plus rapides et cycliques, saisonniers – qui expliquent le glissement du mot île en danois au mot colline en russe.) De plus, même sur le plan des changements eux-mêmes, j'ai été surprise d'apprendre qu'en Égypte, c'est un refroidissement du climat qui aurait provoqué l'arrêt des pluies et la désertification et que le réchauffement actuel s'accompagnerait, contrairement à ce que l'on pourrait croire, d'un recul du désert : « C'est déjà en train de devenir plus humide, et en quelques années les aquifères se sont remplis, les arbres recommencent à pousser et le désert reverdit. »
J'avais déjà souligné – mais peut-être pas dans ce blog – que, pour le Canada, les changements climatiques ne comportaient certainement pas que des conséquences négatives (on commence un peu à en parler, notamment à propos du passage du nord-ouest) et qu'il fallait de toute évidence passer de l'annonce de la catastrophe à une étude plus objective et détaillée du phénomène. En voici un autre exemple.
Climate change: it’s all happened before… | University of Cambridge:
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