Lu dans Mediscoop :
« Déserts médicaux : des incitations très coûteuses, pour un résultat modeste »
Les Echos, La Croix, Le Monde
Les Echos observe que « la lutte contre les déserts médicaux n'avance que très lentement ».
« Le constat est connu : les médecins commencent à manquer dans certaines régions, surtout des campagnes isolées et des banlieues difficiles, […] et le problème risque de s'aggraver rapidement avec les départs en retraite », note le journal.
Le quotidien rappelle que « pour y remédier, le Parlement avait décidé, en 2009, de mettre à l'amende les praticiens qui refuseraient de prêter main-forte à leurs collègues dans ces zones de pénurie. Devant la levée de boucliers des médecins, l'exécutif a renoncé à mettre en application cette mesure ».Les Echos indique ainsi que « mercredi soir, les députés ont abrogé le texte en question, avec le soutien du gouvernement, mais les débats ont été animés ».Le journal se penche en outre sur les « mesures incitatives, [qui] étaient au menu des négociations entre l'assurance-maladie et les syndicats de médecins hier. Depuis 2007, les praticiens qui s'engagent à exercer au moins 3 ans dans les déserts médicaux reçoivent une prime représentant 20% du montant de leurs honoraires », explique le quotidien.
Les Echos retient que « les zones défavorisées ont bénéficié d'un apport net de l'ordre de 50 médecins, ce qui représente 3% d'effectifs en plus, alors qu'ils stagnaient ou reculaient les années précédentes. Mais cette mesure est coûteuse : 25.000 euros en moyenne par praticien, soit près de 20 millions d'euros par an ».Le quotidien fait savoir que Frédéric Van Roekeghem, directeur général de l'assurance-maladie, « propose de réformer [le dispositif], notamment en plafonnant le montant de la prime. Les syndicats l'accepteront-ils ? Difficile de le savoir, car la négociation commence très mal », poursuit le journal.
« Le constat est connu : les médecins commencent à manquer dans certaines régions, surtout des campagnes isolées et des banlieues difficiles, […] et le problème risque de s'aggraver rapidement avec les départs en retraite », note le journal.
Le quotidien rappelle que « pour y remédier, le Parlement avait décidé, en 2009, de mettre à l'amende les praticiens qui refuseraient de prêter main-forte à leurs collègues dans ces zones de pénurie. Devant la levée de boucliers des médecins, l'exécutif a renoncé à mettre en application cette mesure ».Les Echos indique ainsi que « mercredi soir, les députés ont abrogé le texte en question, avec le soutien du gouvernement, mais les débats ont été animés ».Le journal se penche en outre sur les « mesures incitatives, [qui] étaient au menu des négociations entre l'assurance-maladie et les syndicats de médecins hier. Depuis 2007, les praticiens qui s'engagent à exercer au moins 3 ans dans les déserts médicaux reçoivent une prime représentant 20% du montant de leurs honoraires », explique le quotidien.
Les Echos retient que « les zones défavorisées ont bénéficié d'un apport net de l'ordre de 50 médecins, ce qui représente 3% d'effectifs en plus, alors qu'ils stagnaient ou reculaient les années précédentes. Mais cette mesure est coûteuse : 25.000 euros en moyenne par praticien, soit près de 20 millions d'euros par an ».Le quotidien fait savoir que Frédéric Van Roekeghem, directeur général de l'assurance-maladie, « propose de réformer [le dispositif], notamment en plafonnant le montant de la prime. Les syndicats l'accepteront-ils ? Difficile de le savoir, car la négociation commence très mal », poursuit le journal.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire