« La crise économique et sociale frappe particulièrement les classes moyennes, soutien traditionnel de la République, le chômage passant de 273 000 à 340 000 […]. Or, le pouvoir se révèle incapable d'apporter des solutions et son budget devient fortement déficitaire, ce qui se traduit par une très forte instabilité ministérielle […] contribuant à alimenter le rejet du parlementarisme.
L'antiparlementarisme a aussi été alimenté par une succession de scandales politico-financiers : affaire Hanau (Marthe Hanau avait utilisé ses appuis politiques pour attirer, grâce à son journal La Gazette du franc, les économies des petits épargnants), affaire Oustric (la faillite frauduleuse du banquier Oustric précipita en 1930 la chute du gouvernement d'André Tardieu, dont le Garde des Sceaux était mêlé à l’affaire), et enfin, cause directe des événements du 6 février, affaire Stavisky. »
Même si j’ai enlevé les dates, les lecteurs attentifs auront vite compris qu’on ne parle ici ni de la France ni du Québec de 2010, mais de la France des années 30. Tout de même, il me semble qu’il y a plus que des analogies entre les situations…
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